La photographie utilisée en arrière-plan représente le site archéologique de Nuweyrat où le sujet à été retrouvé. Son traitement en trame de hachures circulaires et les couleurs beige et noir apportent un ton et une texture rappelant à la fois les techniques d’impression scientifique et les topographies anciennes.

En contraste, un cercle rouge vibrant met en évidence une zone spécifique du site archéologique, renforçant l’idée de découverte et d’investigation scientifique. Elle symbolise le disque solaire du dieu Rê, divinité égyptienne de la création et du renouveau faisant écho à la culture égyptienne ancienne et symbolise à la fois la chaleur du désert et le lien avec la biologie (le sang, la vie, l’ADN).

Une bulle centrale intègre les lettres A, C, T, G, bases fondamentales de l’ADN, mises en regard de leurs équivalents dans l’alphabet phonétique de l’Égypte antique. Ce lien visuel suggère une continuité entre les codes du vivant et ceux des civilisations passées.

Une seconde version de cette couverture laisse apparaître la forme d’Anubis, dieu de la mort et maître des nécropoles. Sa silhouette, ajoutée à la représentation de Rê, souligne ce lien entre la vie et la mort, sujet inhérent au travail des archéologues et des scientifiques.

Par cette composition, l’image reflète l’esprit de l’article : une exploration des origines humaines par le croisement de la génétique moderne et de l’archéologie.